Et si la programmation des bandes annonces au cinéma, avant le film, était le reflet exact de la schizophrénie sociale ambiante ?Et comme inexplicablement, les clips d'annonces commerciales sont mélangés avec la promo des films prochainement à l'affiche, on a droit en ce moment à des douches écossaises audiovisuelles, à des tours de montagnes russes émotionnelles !Petit exemple vécu ce weekend - une première rasade de bonheur sic à la Club Med, aussitôt troublée par un Dussolier terrifiant en Staline dans un film de Marc Dugain, Une exécution ordinaire- et hop, on quitte le goulag glacé pour un survol planant des grands espaces de la Nouvelle-Zélande où nous sommes tous attendus à bras ouverts- malheureusement au retour, l'atterrissage est rude en plein milieu du Vel d'Hiv vu par Roselyne Bosch dans son film, La Rafle- bon mais tout ça c'est du cinéma, la vraie vie re-sic c'est au Club Med, deuxième goulée de bonheur sic-sic-sic pour faire passer tout le choisit son film, mais on ne choisit pas les bandes annonces qui le précèdent... Le coquetèle d'images auquel j'ai eu droit ce weekend en allant voir Gainsbourg, vie héroïque le film de Joann Sfar, a eu au moins le mérite de me faire souvenir de mon histoire familiale ancienne... Maman qui était fille unique, aimait comme un grand frère son cousin René beaucoup plus âgé qu'elle. Dans une famille de musiciens, chanteurs et compositeurs, les Cloërec, il était le pianiste. La légende familiale rapporte qu'il fût l'un des premiers accompagnateurs de Piaf, au piano et dans son lit. Je l'ai très peu connu. Je me souviens seulement que petite fille, on me mettait au piano pour jouer "Little Nigger" devant le grand artiste de la famille. A l'époque, dans les années 50, il composait des musiques de film pour Claude Autant-Lara. Il avait peut-être aussi déjà composé le fameux jingle Jean Mineur, que Mediavision a conservé en rafraîchissant seulement l'arrangement musical. Je ne suis pas sûre de reconnaître René Cloërec sur la petite photo trouvée ce matin via gougueule. En famille on parlait beaucoup de sa laideur sympathique qu'il tenait disait-on de son père, encore plus désavantagé par dame nature que le fils. Ce qui me frappe aujourd'hui à cause du buzz actuel, c'est une ressemblance étonnante avec Lucien Ginsburg, lui aussi pianiste de bar, accompagnateur et compositeur, avant de devenir Serge Gainsbourg.
Abras ouverts : Christian Clavier accueille des Roms chez lui [Bande-annonce] Le nouveau film du réalisateur de Qu'est-ce qu'on a fait auPar Charles A. Publié le 9 octobre 2015 à 08h53 À l'occasion de la sortie du film Asphalte, le 7 octobre 2015, le réalisateur Samuel Benchetrit a accepté de répondre à nos questions. Il nous parle de la banlieue, de son amour pour le cinéma ainsi que des aléas d'un tournage. L’histoire de la comédienne incarnée par Isabelle Huppert est la seule qui ne figurait pas originellement dans les Chroniques de l’Asphalte, dont votre film est issu comment vous est venue cette idée ? Samuel Benchetrit Avec Asphalte, je voulais parler de la banlieue autrement ; étant donné qu'on en parle toujours d’une façon assez négative ; on ne parle que des délinquants, des étrangers et des voitures qui brûlent… ce qui bien sûr existe. Mais j’ai voulais avoir une approche différente, en commençant par parler des autres personnes qui y vivent. Ensuite, C’est un film sur le thème de la chute un homme chute de son fauteuil roulant, un autre tombe du ciel… et cette actrice qui tombe dans la vie. J’avais cette idée en tête depuis un moment ; une actrice déclassée qui serait obligée de vivre dans une cité. On sait votre cinéma très lié à la littérature. Mais si, de l’écriture ou du cinéma, vous ne deviez garder qu’un seul moyen d’expression ; ce serait lequel ? Pour moi ce serait les films. Je pense au cinéma tout le temps. J’ai commence à écrire des livres car cela prenait beaucoup de temps de faire des films. Mais j’ai à la fois envie et besoin de faire du cinéma. Est-ce que la description que vous faite de la banlieue vous semble concorder avec la réalité? Ne donnez-vous pas une image sublimée de la banlieue ? Sublimée, non. Je propose un film sans figuration et donne à voir un lieu fantomatique. Aujourd’hui, les quartiers de la banlieue sont abandonnés. Les quartiers abandonnés deviennent des ghettos, et dans les ghettos naît une poésie, un autre langage. Ma vision paraît étrange parce qu’elle offre un autre point de vue. Lorsqu’on parle de banlieue, les mots sont très durs. J’essaie d’apporter de la tendresse et de la mélancolie. Mon film est un peu perdu dans le temps ; à la fois il se passe aujourd’hui mais renvoie aussi à certains égards aux années 80. Il y a en effet une sorte de prise distance avec le réel. Quel matériel avez-vous utilisé pour le tournage ? J’ai tourné avec une Alexa. J’ai essayé de tourner en 35 mm mais c’est difficile de nos jours. De plus, je tenais à ce que la météo soit la même du début à la fin ; un ciel blanc et bas. Bien sûr, nous n’avons pas eu cela du début à la fin. Dans un tournage, le problème ce n’est pas le matériel, c’est le temps ! Comment vous avez réalisé techniquement les scènes dans l’espace, qui sont très réalistes ? Je savais que l’histoire de l’astronaute était improbable donc il était très important pour moi que ces scènes fasses vraies . Si l’on veut rendre le fond décalé, il faut que la forme soit irréprochable. J’ai tourné sur fond vert, et un ami très cher nommé Alain Carsoux, qui dirige la compagnie générale des effets visuels nous a aidé. J’ai mis beaucoup de temps à être satisfait beaucoup de prises de vue et des bricolages numériques sont nécessaires. C’était amusant mais ce n’est pas ma passion. Comment avez-vous géré le fait de diriger votre fils et de parfois le mettre en scène dans des situations délicates ? À lire aussiTop des meilleures salles de cinéma de ParisCinéma les films à voir pendant l'été 2022Cinéma semaine du 22 août 2022, programme et Au début, Jules n’était pas pressenti car le personnage était censé être plus jeune. Mais les producteurs ont insisté. J’ai finalement fait des essais avec lui et il était merveilleux. Peut-être parce qu’il connaissait ma “musique” mais aussi parce qu’il est très doué. Il a également beaucoup travaillé. Beaucoup d’enfants de sont effectivement très doués - de Chiara Mastroianni à Charlotte Gainsbourg- mais la filiation de suffit pas ; ils prennent aussi conscience très tôt de la somme de travail que cela demande. Jules m’a vu travailler, il a vu Jean- Louis Trintignant travailler également beaucoup. Il a avalé sont texte très rapidement mais surtout, il a beaucoup cherché le personnage, jusqu’à ce qu’il comprenne c’est un enfant qui s’ennuie, qui attend le bateau qui l'emmènera loin d'ici. C’est vrai que quand on film quelqu’un qu’on aime, on se dit qu’on va être ou plus dur ou plus passif. Mais ça ne s’est pas fait comme cela. Jules était très prêt et Isabelle Huppert était également merveilleuse elle l'a vraiment accueilli à bras ouverts. Ils sont vite devenus une seule personne. Je parlais aux deux et ils se synchronisaient instantanément ! Quel a été votre budget? Un très petit budget ; un million deux environ… il faudrait vérifier rires. Mais en tout cas moins d’un million et demi. Comment avez vous réussi à trouver vos producteurs ; est–ce que cela a été difficile de les convaincre? Ce n’est jamais compliqué de trouver un producteur car il y en a beaucoup, donc tout le monde peut en trouver. C’est de trouver les bons qui est compliqué. Ceux que j’ai trouvé sont importants pour moi parce qu'ils ont été vraiment incroyables. D’abord, ils ont mis leur propre argent en jeu et ont pris la décision de faire le film quoiqu’il advienne. Surtout, ils m’ont poussé dans mes retranchements. Ils ne m’ont pas imposé d’acteurs ou d’impératifs dérisoires. Il m’ont fait travailler sur ce que je savais faire de mieux et il m’ont poussé à aller très loin sur cette voix. J’ai par exemple beaucoup travaillé le scénario de ce film. Est-ce que le film sera distribué aux États-Unis ? Il y a de grandes chances ; c’est actuellement en pourparlers ! Des projets à venir ? J’ai deux projets le premier traiterait de la paternité, l’histoire d’un père et de sa fille... De plus, j’ai créé un livre qu’il s’appelle Chien, que je vais adapter et tourner au États-Unis l’année prochaine, enfin j’espère! Infos pratiques Asphalte En salles le 7 octobre 2015HD AD. Comédie. 1 heure 28 minutes. 2017. 2,7 • 68 notes. Figure de la scène littéraire et médiatique française, Jean-Étienne Fougerole est un intellectuel humaniste marié à une riche héritière déconnectée des réalités. Alors que Fougerole fait la promotion dans un débat télévisé de son nouveau roman « À bras ouverts AlloCiné News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts-métrages Tous les films Séries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCréez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires 2 Bande-annonces & Teasers 117 148Vidéo en cours Commentaires Pour écrire un commentaire, identifiez-vous demencia Encore un film qui veut nous donner des leçons !!!! tulipe13 un bon moment en faisant mon repassage... Voir les commentaires Laplateforme de streaming Disney+ ouvrira le Mois des Fiertés 2022 avec une comédie très gay où une bande de potes se rendent à Fire Island, sur la côte est des États-Unis, pour une semaine de fête jusqu'à ce que ça dégénère. Comme du Jane Austen sous poppers. De l'autre côté de l'Atlantique, le service de streaming Hulu vient de dévoiler la bande-annonce de